Zurich (awp) - Après avoir repris les commandes de Calida, le président Felix Sulzberger et son équipe réfléchissent aux moyens d'optimiser les résultats du groupe. Un changement radical du fabricant de lingerie n'est cependant pas à l'ordre du jour.

"Je n'ai pas de baguette magique. Nous devons optimiser nos processus là où c'est possible", a indiqué M. Sulzberger lors d'une interview parue vendredi dans la "Luzerner Zeitung". Il a en outre rappelé la performance supérieure au secteur des marques de lingerie Calida et Aubade et du spécialiste de meubles pour le jardin Lafuma au cours des dernières années.

Calida a annoncé ce mois vouloir se séparer de sa filiale Erlich Textil, pourtant acquise de fraîche date, avec à la clé un correctif de valeur de 23 à 25 millions de francs suisses. Le chiffre d'affaires 2023 s'annonce inférieur à celui de 2022 et la société réexamine ses objectifs de croissance à moyen terme.

Suite au départ du directeur général Timo Schmidt-Eisenhart à fin juin 2023, le président du groupe reprend à titre intérimaire les rênes de l'entreprise lucernoise en attendant la nomination d'un successeur. Il avait déjà dirigé l'entreprise de 2001 à 2016.

S'exprimant sur l'entreprise américaine Cosabella, acquise également l'année dernière, M. Sulzberger a indiqué que la nouvelle filiale n'avait pas pu répondre aux attentes de croissance jusqu'ici car il existait encore une série de défis opérationnels. Tout en étant complémentaire aux autres filiales du groupe Calida, le fabricant de lingerie basé à Miami nécessitait encore des investissement, selon le président.

Revenant sur Lafuma Mobilier, la filiale du groupe vendant des meubles de jardin, le directeur général intérimaire a indiqué que la direction avait réfléchi il y a déjà dix ans à une vente de la filiale mais qu'il n'existait pas de pression pour se séparer du français à court terme, l'évolution des affaires de ce dernier étant positive.

jl/ra/lk/rq