La Commission européenne commencera à enregistrer les importations de véhicules électriques (VE) chinois jeudi, ce qui signifie qu'ils pourraient être frappés par des droits de douane à partir de ce moment-là si l'enquête commerciale de l'UE conclut ultérieurement qu'ils bénéficient de subventions déloyales.

La Commission mène une enquête antisubventions sur les batteries chinoises de véhicules électriques afin de déterminer s'il convient d'imposer des droits de douane pour protéger les producteurs de l'UE. L'enquête devrait s'achever en novembre, mais l'UE pourrait imposer des droits provisoires en juillet.

Dans un document publié mardi, la Commission a déclaré qu'elle disposait de suffisamment d'éléments tendant à prouver que les VE chinois étaient subventionnés et que les importations avaient augmenté de 14 % d'une année sur l'autre depuis le lancement officiel de l'enquête en octobre.

Elle a déclaré que les producteurs de l'UE pourraient subir un préjudice, qui serait difficile à réparer, si les importations chinoises continuaient à ce rythme accéléré avant la conclusion de l'enquête.

La Chambre de commerce chinoise auprès de l'UE s'est déclarée déçue par cette décision et a expliqué que l'augmentation des importations reflétait la demande croissante de véhicules électriques en Europe. (Rapport de Philip Blenkinsop, rapport complémentaire de Charlotte Van Campenhout, édition de Marguerita Choy)