Les résultats au quatrième trimestre du groupe de services financiers n’ont pas été à la hauteur des attentes. Même si la perte s’est considérablement réduite à 712 millions d’euros contre 3.71 milliards d’euros l’an passé, le marché s’attendait à mieux. Il faut dire qu’ING GROEP a pendant cette période remboursé la moitié des 10 milliards d’euros qu’elle doit à l’Etat néerlandais qui l’avait aidé au moment de la crise. Mais tout n’est pas sombre puisque d’un point de vue opérationnel, les performances sont plutôt bonnes. Cette publication en deçà des espérances n’a toutefois pas impacté l’action qui s’est bien tenue et n’a également pas souffert de l’annonce de la dette grecque. En effet, le groupe a immédiatement souligné qu’il était peu exposé à la Grèce mais aussi à l’Espagne ou au Portugal et donc peu inquiet des conséquences que cela allait avoir sur son activité. Une annonce qui a soulagé les investisseurs qui sont revenus à l’achat sur de dossier considéré pour certains brokers comme sous-valorisé.

Techniquement, le titre tente de s’extraire par le haut d’un range qu’il occupe depuis de nombreuses semaines. C’est seulement le débordement de la résistance des 7.46 EUR qui mettrait fin à cette phase de stabilisation et libérerait un nouveau potentiel haussier vers les 7.82 EUR. Cette résistance majeure contient jusqu’à présent les velléités haussières à moyen terme. Au-delà, les 8.38 EUR seraient en ligne de mire dans un premier temps.

On restera donc attentif au comportement du titre ING à l’approche des 7.46 EUR. En cas de clôture journalière au-dessus de ce niveau, on se positionnera sur le titre afin de profiter d’une impulsion haussière qui pourrait se mettre en place en direction des 7.82 EUR. Dans ce cas, un stop de protection sous les 7.13 EUR limitera le risque d’invalidation de ce scénario.