MATTEL, INC. 
Le fabricant de jouets a prévu d'abandonner les marques les moins rentables, de consolider son segment d'exploitation American Girl et de rationaliser sa chaîne d'approvisionnement dans le cadre de ses efforts visant à réaliser 200 millions de dollars d'économies d'ici 2026.
"Nous avons bien commencé l'année avec une augmentation significative des marges et une très forte amélioration du flux de trésorerie disponible", a déclaré le PDG Ynon Kreiz lors d'un entretien avec Reuters.
La marge brute de Mattel a augmenté de 8 points de pourcentage pour atteindre 48 % au premier trimestre, en partie grâce à la baisse des coûts des intrants et des dépenses de gestion des stocks.
Son rival Hasbro, qui s'attend à une baisse plus importante de son chiffre d'affaires au cours du premier semestre 2024, a également procédé à des réductions d'effectifs pour diminuer ses coûts. La société doit présenter ses résultats du premier trimestre mercredi.
Le chiffre d'affaires de 809,5 millions de dollars réalisé par Mattel au premier trimestre n'a pas été à la hauteur des estimations, qui étaient de 831,8 millions de dollars. La société a enregistré une perte ajustée de 5 cents par action, contre des estimations de 12 cents, selon les données de LSEG.
La société, qui a réaffirmé ses prévisions de ventes et de bénéfices pour l'ensemble de l'année, a déclaré en février qu'elle s'attendait à ce que l'industrie du jouet décline en 2024, mais à un rythme plus lent qu'en 2023.
Kreiz a déclaré mardi que si les ventes ont baissé, les tendances de la demande des consommateurs se sont améliorées au cours du trimestre.
Les ventes nettes dans son segment nord-américain ont augmenté de 2 % à taux de change constant, contre une chute de 27 % un an plus tôt.
La facturation brute mondiale de Barbie, la plus grande marque de Mattel, a augmenté de 0,3 % au cours du trimestre, tandis que la facturation de Hot Wheels a augmenté de 5 %.
