En repli à l’ouverture, l’action Euronext progresse désormais de 1,93% à 82 euros. Si la Bourse paneuropéenne a dévoilé hier soir une performance trimestrielle légèrement supérieure aux attentes grâce à sa bonne gestion des coûts, ces derniers sont prévus cette année à un niveau plus élevé qu’anticipé. Entre octobre et décembre, Euronext a enregistré un bond de 31,5% de son résultat net à 130,6 millions d'euros. Son Ebitda ajusté a augmenté de 15,2% à 216,3 millions d'euros, faisant ressortir une marge de 57,8%, en hausse de 3,7 points en données publiées et de 2,9 points en comparable.

L'Ebitda était anticipé à 210 millions d'euros. Jefferies attribue cette légère surperformance à des coûts un peu plus faibles que prévu et revenus légèrement meilleurs qu'attendu.

Les coûts ajustés ont atteint 157,8 millions d'euros, en hausse de 1,9% en données comparables. Le chiffre d'affaires consolidé d'Euronext a augmenté de 7,8% à 374,0 millions d'euros. En données comparables, il a augmenté de 9,1%.

La société propose la distribution d'un dividende de 2,48 euros par action, en augmentation de 11,7%. Euronext affiche un taux de distribution de 50%.

"Nous avons poursuivi notre désendettement en atteignant un ratio dette nette sur Ebitda ajusté de 1,9x à la fin de 2023, contre 3,2x après l'acquisition du groupe Borsa Italiana" a déclaré le PDG, Stéphane Boujnah.

74 millions d'euros de synergies annuelles cumulées d'Ebitda ont été réalisées depuis l'acquisition du groupe Borsa Italiana en avril 2021. L'objectif intermédiaire de 70 millions d'euros a été dépassé. Euronext cible 115 millions d'euros de synergies à la fin de cette année.

Les coûts ajustés de l'année 2024 devraient s'élever à environ 625 millions d'euros alors que le consensus s'élevait à 613 millions d'euros.