Kering, dont la réussite est principalement liée à sa marque vedette Gucci, qui représente la moitié de ses ventes et près des deux tiers de son bénéfice d'exploitation, a subi des pressions pour diversifier ses sources de revenus.

Les actions de Kering ont bondi de 7% mercredi après l'annonce de changements à la tête de Gucci. Bloomberg a en parallèle rapporté que Kering avait rencontré des cadres de Bluebell et engagé des conseillers pour renforcer ses défenses contre l'investisseur activiste. Le fondsa déjà fait pression pour obtenir des changements dans des entreprises telles que Glencore, Bayer, Vivendi, Danone et Compagnie Financière Richemont.

Des changements ont déjà eu lieu chez Kering, a déclaré l'une des sources, citant un remaniement de la direction du groupe de luxe français visant à relancer les ventes de sa marque vedette Gucci, annoncé mardi en fin de journée.

La serpent de mer Richemont

Un rapprochement potentiel avec Richemont - qui fait l'objet de spéculations depuis des années - aurait plus de chances qu'une précédente offre rejetée par Richemont il y a deux ans, a dit l'une des sources, citant une position plus faible pour Kering, suite à une baisse de sa capitalisation boursière par rapport à celle du Suisse.

Richemont a rejeté en septembre dernier les propositions de Bluebell de nommer son candidat Francesco Trapani, un ancien cadre du rival LVMH, pour représenter les détenteurs d'actions A cotées en bourse au conseil d'administration de la société basée en Suisse. En ce qui concerne un rapprochement potentiel avec Kering, Rupert a déclaré en mai qu'il s'était opposé à une fusion il y a deux ans.

Bluebell Capital Partners a été lancé en 2019 par Giuseppe Bivona et Marco Taricco, qui ont vu une opportunité d'amener l'activisme actionnarial - traditionnellement un phénomène principalement nord-américain - en Europe.

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