Zurich (awp) - En attendant l'homologation attendue du candidat vamorolone en Europe et aux Etats-Unis, Santhera Pharmaceuticals est resté dans les chiffres rouges au cours du premier semestre. Le laboratoire bâlois a subi une perte de 23,3 millions de francs suisses, à comparer au débours de 29,7 millions lors des six premiers mois de 2022.

Les ventes nettes sont revenues en territoire positif, à 0,97 million de francs suisses (-5,9 millions précédemment), précise jeudi la société pharmaceutique dans son rapport intermédiaire. L'année dernière, le traitement phare Raxone (idebenone) avait été distribué gratuitement en France dans l'attente d'un remboursement par la Sécurité sociale. Un accord a été trouvé en janvier.

Pour rappel, Santhera a vendu en juillet les droits du Raxone dans l'ensemble des marchés et dans toutes ses indications à son homologue italien Chiesi Farmaceutici, son partenaire de distribution depuis 2019.

Les revenus de licence ont fondu à 1,9 million de francs suisses, contre 11,2 millions auparavant. Les recettes tirées de contrats clients ont reculé de 37% à 3,9 millions.

A fin juin, la trésorerie s'élevait à 1,7 million de francs suisses (1,4 million au 31 décembre 2022). Dans son communiqué, le laboratoire de Pratteln estime être financé jusqu'en 2025, grâce notamment à un paiement de 90 millions de dollars reçu en juillet et lié à un contrat de licence pour le vamorolone.

Santhera se concentre sur le processus d'homologation du vamorolone en Europe - mais également aux Etats-Unis - dans l'indication contre la dystrophie musculaire de Duchenne (DMD). Des décisions sont attendues à cet égard au quatrième trimestre pour une commercialisation sur ces deux marchés prévue au 1er partiel de 2024.

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