Le gouvernement chinois cherche à atténuer l'actuelle crise dans l'immobilier, qui suscite des craintes dans la deuxième économie mondiale.

 

Certains promoteurs sont au bord de la faillite et les prix qui chutent dissuadent les Chinois d'investir dans la pierre, le tout sur fond de ralentissement économique.

 

Dans un communiqué publié lundi à la Bourse de Hong Kong, où il est coté, Shimao a indiqué que la banque publique China Construction Bank avait déposé vendredi une demande de liquidation à son encontre "en rapport avec une obligation financière" d'environ 200 millions de dollars (180,8 millions de francs suisses).

 

Dans la foulée, le titre a chuté de plus de 14%, atteignant un nouveau plus bas record de seulement 0,39 dollar hongkongais (0,05 franc).

 

Shimao est un acteur majeur de l'immobilier en Chine qui possède des immeubles résidentiels, des tours de bureaux, des hôtels et des commerces dans de nombreuses grandes villes chinoises comme Shanghai et Pékin.

 

Le groupe a promis dans son communiqué de s'opposer "avec force" à cette demande de liquidation, tout en continuant à travailler à la mise en oeuvre d'un plan de restructuration de sa dette.

 

En janvier, un tribunal de Hong Kong avait ordonné la liquidation d'Evergrande, autre géant déchu de l'immobilier en Chine, dont les déboires font régulièrement les gros titres.

 

Fin mars, la cotation à Hong Kong de Country Garden, un autre grand groupe immobilier chinois en difficulté, a été suspendue après que l'entreprise a repoussé la publication de ses résultats.

 

afp/al