Shionogi & Co., Ltd. a annoncé de nouvelles données issues de l'étude PERSEUS (European real-world evidence study) sur Fetroja®/F etcroja® (cefiderocol), une céphalosporine sidérophore innovante, pour le traitement des patients gravement malades souffrant d'infections bactériennes à Gram négatif (GN) résistantes aux carbapénèmes (CR), lors de la 34e édition de l'ECCMID Global (anciennement ECCMID) qui s'est tenue à Barcelone du 27 au 30 avril 2024. L'étude PERSEUS est une étude rétrospective, multicentrique et observationnelle d'examen des dossiers conçue pour décrire l'efficacité et la sécurité de l'utilisation du céfidérocol dans le monde réel chez les patients adultes atteints d'infections bactériennes à GN.L'analyse a révélé que les patients recevant le céfidérocol ont obtenu un taux de réussite clinique global (critère d'évaluation principal, défini comme le composite de la guérison clinique et/ou de la survie au 28e jour) de 84,3 % et une mortalité toutes causes confondues à 28 jours de 21,5 %. La majorité des patients souffraient d'infections des voies respiratoires (47,9 %) causées par Pseudomonas aeruginosa (66,7 %), Klebsiella pneumoniae (10,0 %) et Stenotrophomonas maltophilia (7,7 %) en tant que pathogènes principaux.

En outre, 19,5 % des patients présentaient des infections polymicrobiennes. L'étude a porté sur 261 patients adultes gravement malades dont les options thérapeutiques étaient limitées et qui ont reçu du céfidérocol pendant moins de 28 jours dans le cadre du programme d'accès précoce de Shionogi en Espagne. Parmi ces patients, 64,8 % étaient résistants à tous les antibiotiques testés et 44,4 % avaient connu un échec thérapeutique avec des antibiotiques antérieurs.

Les patients ont reçu consécutivement du céfidérocol pendant =72 heures pour une infection bactérienne GN confirmée. Les patients inclus dans l'analyse étaient gravement malades, dont près des deux tiers (63,2 %) en unité de soins intensifs, 47,1 % sous ventilation mécanique et 28 % en état de choc septique. Outre les infections bactériennes à GN, les patients présentaient également de graves comorbidités, notamment une immunosuppression (30,3 %), des tumeurs solides ou hématologiques (23,8 %), un diabète (22,2 %), une transplantation (20,7 %), une maladie rénale chronique (13,0 %) et une maladie pulmonaire obstructive chronique (10,3 %).

Chez ces 261 patients, le céfidérocol a été généralement bien toléré, six patients ayant présenté une réaction indésirable.