Les ventes de logements en attente aux États-Unis sont restées inchangées en novembre, selon des données publiées jeudi, ce qui indique que le trafic des acheteurs potentiels est lent à se rétablir malgré la baisse des taux d'intérêt sur le type de prêt immobilier le plus courant.

L'indice des contrats d'achat de logements existants s'est établi à 71,6 en novembre, au même niveau que le chiffre révisé d'octobre, a indiqué la National Association of Realtors (NAR). Les économistes interrogés par Reuters s'attendaient à une augmentation de 1%.

Sur une base annuelle, les ventes de logements en attente ont baissé de 5,2 %.

"Bien que la baisse des taux hypothécaires n'ait pas incité davantage d'acheteurs à soumettre des contrats formels en novembre, elle a suscité un regain d'intérêt, comme en témoigne le nombre plus élevé d'ouvertures de boîtes aux lettres, a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef de la NAR. Avec la poursuite de la baisse des taux hypothécaires en décembre, qui se traduira par des économies d'environ 300 dollars par mois par rapport au récent pic cyclique des taux, les ventes de logements s'amélioreront en 2024."

Les taux d'intérêt hypothécaires ont grimpé à près de 8 % en octobre, coïncidant avec le chiffre le plus bas des ventes de logements en attente depuis la création de l'indice en 2001. Après que la Réserve fédérale a de nouveau laissé inchangé son taux directeur de référence en novembre, le prêt hypothécaire moyen à taux fixe sur 30 ans est tombé à 6,67 % au cours de la semaine qui s'est achevée le 21 décembre, selon Freddie Mac.

Les ventes de logements existants ont chuté brutalement cette année par rapport à 2022, car les taux hypothécaires élevés ont encouragé les propriétaires à conserver leur logement, ce qui a eu pour effet de réduire les stocks et d'éroder le nombre d'acheteurs.

Les régions de l'Ouest et du Nord-Est ont enregistré la plus forte hausse des contrats signés, de 4,2 % et 0,8 % respectivement. Les ventes de logements en attente dans le Sud ont chuté de 2,3 %. (Reportage d'Amina Niasse ; Rédaction de Chizu Nomiyama)