Nykode Therapeutics ASA a annoncé les résultats finaux positifs de l'essai de phase 2 VB-C-02. L'étude porte sur l'utilisation du vaccin thérapeutique anticancéreux VB10.16 de Nykode en association avec l'immunothérapie anticancéreuse Tecentriq® (atezolizumab) de Roche chez des patientes atteintes d'un cancer du col de l'utérus avancé ou récurrent, non résécable et positif pour le HPV16. L'essai a porté sur 52 patientes, dont 48% avaient des tumeurs PD-L1+, qui ont été traitées pendant un an et suivies pendant 12 mois supplémentaires.

Comme annoncé précédemment, la société prévoit une stratégie de développement ambitieuse pour faire progresser le VB10.16 dans le cancer du col de l'utérus avancé et dans le cancer de la tête et du cou. Les données annoncées soutiennent les prochaines étapes qui se concentrent sur les patients PD-L1+ ayant reçu jusqu'à une ligne antérieure de traitement systémique. Les résultats montrent une médiane de survie globale de plus de 25 mois (la médiane n'a pas encore été atteinte) et une médiane de survie sans progression de 6,3 mois chez les patients PD-L1+.

La médiane de survie globale pour l'ensemble de la population, qui comprend également les patients atteints de tumeurs PD-L1-, était de 16,9 mois, tandis que la médiane de survie sans progression était de 4,1 mois. Avec un taux de réponse global (ORR) de 29% chez les patients PD-L1+ (19% dans la population globale) et un taux de contrôle de la maladie (DCR) de 75% chez les patients PD-L1+ (60% dans la population globale), l'analyse finale confirme les taux de réponse positifs précédemment rapportés dans l'analyse intermédiaire. La durée de la réponse dans l'ensemble de la population était de 17,1 mois.

Chez les patients PD-L1+ ayant déjà reçu une ligne de traitement systémique, l'ORR était de 40% et la DCR de 80% avec une survie médiane sans progression de 16,9 mois et une survie médiane globale de plus de 25 mois (non atteint). Le VB10.16 en association avec l'atezolizumab a été bien toléré et présente un profil de sécurité comparable à celui de la monothérapie par inhibiteur de point de contrôle rapportée dans la littérature.